Avez-vous entendu parler du jeûne ? Vous savez quand on cesse totalement de s’alimenter pendant quelques heures, quelques jours, voire des semaines.
Ouhla mais quelle idée bizarre… quel serait donc l’intérêt de cette pratique effrayante pour la plupart d’entre nous ?
Le jeûne est pratiqué naturellement par les animaux quand ils sont malades ou blessés. Il s’agit de laisser au corps toute son énergie pour se guérir, se détoxifier et se régénérer. On peut pratiquer le jeûne intermittent en laissant 16 heures de pause alimentaire sur 24 heures. C’est facile, il suffit de sauter un repas comme le petit-déjeuner ou le dîner. Puis, on peut passer au jeûne hydrique en arrêtant de s’alimenter pendant 24 heures pour tester les sensations. Si l’on a peur de craquer, penser à bien rester occupé pour éviter au mental de tourner en rond autour du manque de nourriture. Vous pouvez bien entendu boire de l’eau et des tisanes.
Pourquoi jeûner ?
Alors jeûner c’est un peu comme vider la poubelle chez soi, quand elle déborde, ça devient urgent. Il s’agit d’accélérer l’élimination des toxines pour un grand nettoyage de l’organisme. Mauvaise alimentation, stress, mauvaise élimination, manque d’exercices… font que les toxines qui viennent de l’extérieur, et celles que notre métabolisme fabrique naturellement, ne sont pas éliminées correctement ou insuffisamment. Le corps trouve des moyens pour stocker ses déchets non éliminés, mais à plus ou moins long terme, un organisme plein de toxines développent des pathologies.
Aujourd’hui, la grande majorité des maladies est causé par la toxémie due à une mauvaise hygiène de vie. Alors jeûner permet d’aider à l’homéostasie en laissant le corps gérer ses déchets.
Comment savoir si j’ai besoin de jeûner ?
Le corps vous informe qu’il a besoin de dormir par certains symptômes comme le bâillement, la fatigue, les yeux qui se ferment… Le corps a cette intelligence de nous informer sur ses déséquilibres par des symptômes. Encore faut-il savoir les interpréter… Problèmes de digestion, ballonnement, problèmes de sommeil, douleurs chroniques, problèmes de peaux, fatigue chronique, hypertension, hypercholestérolémie, ou un ras-le-bol émotionnel…
Mais attention, le jeûne longue durée est une pratique thérapeutique, mieux vaut se faire accompagner par un médecin ou un naturopathe qui saura faire le point sur votre état de santé, votre médication. En effet, il faut avoir une vitalité suffisante pour suivre un jeûne d’une semaine, car c’est une épreuve pour l’organisme, et il est contre indiqué dans certaines pathologies comme le diabète insulinodépendant, ou la profonde dépression. Il existe de nombreux centres de jeûne où l’on peut être accompagné au quotidien, et entouré d’un groupe, ce qui enrichit d’autant l’expérience.
Parce que votre santé vaut tous les sacrifices, soyez ouvert au changement, essayez !
J-1 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Mon dernier jeûne date de l’année dernière. J’étais plutôt fatiguée après une année intensive de cours. Je me suis retrouvée dès le 2ème jour, vraiment fatiguée, j’avais le tournis chaque fois que je me levais, c’était pas top. Aujourd’hui je suis en meilleure forme générale… merci aux grasses matinées de ces dernières semaines de confinement.
Pour jeûner, il faut se préparer émotionnellement et physiquement, car c’est une épreuve dans ces 2 domaines.
D’abord, la prise de décision ! ✊ C’est vous qui décidez que vous avez besoin de faire un jeûne. Depuis quelques semaines, je sens que mon émotionnel cherche à prendre le dessus. Avec une activité au ralenti, des perspectives incertaines, une incompréhension du monde dans lequel on vit… mon mental est en ébullition. Et bien que j’ai trouvé ma voie, le chemin à emprunter n’est pas si clair. Bref, je sentais que mon mental me jouait des tours : crises de grignotage, anxiété, problèmes d’endormissement, multiplicité des projets, des idées, et la sensation de ne pas réussir à me focaliser sur l’essentiel. Besoin d’une pause !
Physiquement, mon hygiène alimentaire s’étant relâchée depuis quelques mois, je me sens de nouveau ballonnée, mon transit modifié, ainsi que quelques douleurs aux mains handicapantes. Besoin de détox ! 🌿
La semaine dernière, j’ai préparé mon corps en faisant une descente alimentaire. D’abord en éliminant les protéines de mon alimentation, puis les céréales, pour me nourrir de légumes et de fruits. Puis j’ai fini par une journée de monodiète de compote de pomme. Enfin, j’ai vidé mes intestins le dernier soir pour que mon organisme soit mis au plus vite en autolyse, en nettoyage/régénération. 🌪🌪🌪
Et me voilà prête pour démarrer mon jeûne ! 👌
Jour 1 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Ça y est, je commence mon jeûne. 💪 Ma volonté est là, même si je ne me suis pas fixée de date de fin. Je verrais combien de jours je tiens, même si j’aimerais arriver jusqu’à 7 jours cette fois-ci. On verra. 🤞
Cette première journée est très facile, pas de manque, pas de tournis. J’en profite pour cueillir ma rhubarbe et cuisiner une compote pour les miens. Et j’enchaîne sur la recette d’un brownie avec de l’aquafaba. J’aime tester de nouvelles recettes. Je ne peux manger mais je prends quand même plaisir à cuisiner ! 😇
L’après-midi, je plante mes plants de courgettes et de courges qui commençaient à fleurir dans leurs petits pots. Je ne ressens aucune fatigue. Bien sûr la faim me taraude encore, j’ai hâte qu’elle me quitte. Du coup, je bois beaucoup. De l’eau chaude avec une tranche de la bergamote que mon bo-papa m’a donné. J’adore, c’est très parfumé. Je me suis fait une tisane le matin avec des graines de fenouil, de la marjolaine et de la mauve. Je mets peu de marjolaine parce que ça peut être puissant et je préfère le parfum du fenouil. Mais je bois principalement de l’eau chaude, cela me convient bien.
Cette journée passe vite, entre les exercices scolaires du petit dernier, les courses de la semaine, la cuisine, le jardinage, mon cours de phytothérapie, le soir est vite arrivé. Pas de symptômes bien sûr, mais déjà la satisfaction d’avoir mené à bien cette première étape. 😜
Jour 2 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Après une bonne nuit de sommeil, je démarre la journée avec la faim qui me tenaille encore, surtout ce matin. Je me pèse pour contrôler la perte de poids, -1.5 kg. C’est normal de perdre autant les premiers jours, notamment grâce à l’effet du chlorure de magnésium pour vider les intestins.
Je me prépare une tisane détox avec de l’artichaut, de l’anis et de la mauve. Je pensais que l’anis adoucirait le goût amer de l’artichaut mais pas vraiment. Ma volonté est toujours aussi forte même pendant les repas familiaux auxquels je participe bien sûr avec une tisane à la main, histoire de me donner la sensation d’avaler quelque chose.
Comme la première, cette 2ème journée passe sans réels symptômes, je peux mener mes activités tout à fait normalement, mes cours de phyto et de mycologie en ligne. 🤓
Mon fils de 6 ans a décidé de m’accompagner dans mon jeûne sur le repas du soir, il me le répète à plusieurs reprises, il est décidé. Cela me fait plaisir qu’il apprenne le jeûne de manière volontaire sans a priori. A cet âge, tout est si simple.
Sur la fin de journée, je commence à avoir quelques vertiges et une grosse fatigue. Besoin impérieux de rester inactive, les yeux fermés. Les gestes deviennent plus lourds, plus lents. Je retourne dans mon lit avec plaisir, je suis exténuée. 😴
Jour 3 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Le 3ème lever est bien plus difficile, je prends mon temps, je m’assois, la tête tourne légèrement. -1.2 kg sur la balance. Un léger dégoût dans la bouche me fait prendre conscience que mon foie n’a pas fini son travail de la nuit, et que ma détox avance. 🥴
La tisane du matin lavande, mauve et angélique est plus douce qu’hier. Je sens que ma fatigue d’hier soir est encore là. Je ressens un tel manque d’énergie que je me couche sur le canapé, pensant reprendre des forces quelques instants. Je me réveille 2 heures plus tard, effarée d’avoir tant sommeillé. Je décide donc de prendre une douche et d’aller marcher au soleil dans le jardin. Certes mes gestes sont lents, mais je me sens mieux. 🦋
Le repas familial est très appétissant… c’est dur de résister, mais je tiens bon. 💪
Une nouvelle sensation apparaît, curieuse, celle de sentir mon pouls qui est plus fort que la normale. La tension s’abaisse donc les pulsations sont plus fortes pour compenser. 💓
Pour citer le Dr Benjamin Horne, cardiologue et auteur d’une étude chez les Mormons : « Le jeûne régulier était le facteur le plus important dans la réduction du risque de crise cardiaque. » Il a remarqué que ceux qui jeunaient avaient un risque de mort cardio-vasculaires de 40 % inférieurs à ceux qui ne jeunaient pas. Donc en conclusion, le jeûne est plutôt bon pour le cœur, même si les symptômes peuvent interroger.
Alors on peut dire que le 3ème jour est le plus difficile, vertiges au lever, bouche pâteuse, fatigue, gestes ralentis… je reste malgré tout assez occupée.
Je m’octroie pour clôturer l’après-midi une méditation au soleil dans le jardin. ☀️ Ouahou… être assise là au milieu des odeurs, de l’hypnotisant bruit des abeilles, c’est un moment tellement apaisant et en même temps revitalisant. Je finis cette journée finalement en meilleure forme que je ne l’ai commencé.
Jour 4 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Bien que mon lever soit toujours un peu hésitant et lent, cette journée démarre dans de meilleures conditions que la veille. 1 kg de moins sur la balance, la perte de poids est toujours là, donc tout va bien. Ma détox se poursuit, j’ai toujours ces symptômes, surtout au réveil, de dégoût dans la bouche, de pulsations cardiaques si fortes, de vertiges et surtout de lourdeur générale. Mes gestes sont plus lents, certes, mais je peux rester active.
L’année dernière, j’ai passé beaucoup de temps allongée à somnoler voire à dormir, ma fatigue générale avant le jeûne s’étant révélée plus profonde que je ne l’imaginais. Aujourd’hui, je peux suivre mon cours en ligne, avoir de longues conversations, lire, et mener toutes mes tâches quotidiennes presque normalement.
Il est donc important de s’assurer d’avoir suffisamment de vitalité avant de se lancer dans l’aventure du jeûne. Mon premier jeûne n’avait pas été très agréable du fait de ma grande fatigue, celui-ci est moins éprouvant et moins handicapant pour ma vie quotidienne.
J’en profite pour faire des biscuits pour ma tribu, pour avoir un lien avec la nourriture. Curieusement ce jour est marqué par une vraie envie de manger, pour ressentir ce plaisir oral si simple. Je ne m’ennuie pas, je ne suis pas trop fatiguée, mais le plaisir de l’alimentation me manque aujourd’hui. Et c’est d’autant plus présent que ma famille prend ses multiples repas auxquels j’assiste le plus souvent avec ma tisane.
Personne n’a dit que jeûner était facile. Je poursuis avec volonté et détermination ma semaine de jeûne, puisque maintenant je sais que j’arriverais à tenir les 7 jours.
Jour 5 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Aujourd’hui, je réalise que mes douleurs aux mains ont franchement diminué, ce qui me ravit. 800 gr de moins sur la balance ce matin. Je suis toujours lente dans mes mouvements, toujours pas de regain de vitalité comme attendu, peut-être plus tard.
L’envie de manger me taraude toujours pendant les repas familiaux 🍲, c’est une difficulté que l’on s’évite en centre de jeûne.
Toujours ces pulsations cardiaques entêtantes, je les sens surtout quand je ne suis pas en mouvement. D’ailleurs, le mouvement m’occasionne quelque essoufflement parfois, notamment quand j’enchaîne escalier et tâches ménagères, même réduites. Clairement je suis affaiblie mais je peux quand même être active en espaçant les tâches.
Mon cours de phyto 🌼🌸🌺 de 2 heures m’a paru une éternité, il n’était pas toujours facile de maintenir mon attention, bien que le sujet et l’orateur soient passionnants. Je décide pourtant de faire une promenade dans le quartier avec mes garçons juste après. Plaisante marche au soleil à admirer les jardins fleuris.
Mais cela épuise mes dernières forces, et je me vois contrainte d’aller m’allonger en suivant.
Malheureusement je n’arrive pas à m’endormir. Peut-être à cause du froid qui me saisit… En effet, la chaleur que produit la digestion des repas a une part importante dans le maintien de la température corporelle. Et vu l’usage réduit de mes muscles, ce n’est pas eux qui vont me fournir de la chaleur. Je subis aussi un léger mal de tête 🙄 qui, en plus du froid, m’empêche de m’endormir.
Cette fin de journée reste marquée par le froid que je ressens et qui m’empêche longuement de démarrer ma nuit. 🌙 Nuit qui sera un peu agitée, mais heureusement un peu prolongée au matin.
Jour 6 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Je suis ravie d’arriver au jour 6, car c’est le dernier jour où je n’avalerais rien. En effet, demain, je « casse » mon jeûne vers 16 heures avec une mixture dont je vous parlerais demain. La joie d’arriver à la fin de mon jeûne me donne un léger regain de vitalité. 1 kg de moins sur la balance, la détox marche d’enfer, c top ! Avec environ 1 kg de moins par jour, j’arriverais donc normalement à -7 kg. J’avoue que je nourris l’idée secrète de conserver la moitié de cette perte, vu que cet hiver, j’avais un peu stocké quand même. Bien que le jeûne ne soit absolument pas une méthode d’amaigrissement, il faut bien se le dire. Malgré tout, en maîtrisant correctement ma reprise alimentaire, j’espère limiter le retour des kilos. On verra.
C’est une journée finalement assez semblable aux autres. Ecriture et cours de mycothérapie le matin, pancakes pour le goûter des enfants, méditation au soleil et marche dans le jardin l’après-midi. J’ai avancé la confection des masques pour le déconfinement, puisque la mairie n’offre que 3 masques par foyer, et nous sommes 5… donc y’a du boulot.
Niveau symptômes, j’ai la sensation d’y voir moins bien quand même, comme quand on est fatigué. La mise au point est plus difficile, mais je sais que ce n’est que temporaire, heureusement ça reviendra. Parfois cette lassitude, cette lenteur, cette lourdeur constante me fait me sentir d’un autre âge, celui de la grande vieillesse. Enfin c’est ce que mes enfants me disent régulièrement en me voyant marcher si lentement…
En fin d’après-midi je me sens vraiment lasse et m’offre une séance de film. Je n’aime pas perdre mon temps en pleine journée, mais c’est une déconnection qui me semble venir à point. Cela coïncide avec le début d’un orage qui durera presque toute la nuit, donc le jardin et le soleil sont malheureusement hors de question.
Cette journée se termine avec la satisfaction et la fierté d’avoir réussi à mener ce jeûne à son terme. Demain sera un jour un peu différent, le dernier de l’aventure. Ravie de casser mon jeûne demain car le plaisir de manger est ce qui me manque par-dessus tout. Un plaisir global autant émotionnel que physique.
Jour 7 : Journal d’une jeûneuse « at home »
Yes !!! Dernier jour de ce défi personnel qui donne foi en soi et en ses capacités à gérer ses accès de boulimie ou le manque de nourriture. Oui, le corps s’adapte et peut se passer de nourriture quelques jours. Je me lève doucement ce matin comme les autres matins, je me dirige dans la cuisine pour me préparer mon infusion de citron.
Depuis 2 jours, les tisanes ne me disent plus rien, la rondelle de citron dans l’eau chaude est si parfumée et rafraîchissante. Mais en quelques secondes, je sens le malaise arriver. La sueur froide, le voile noir devant les yeux, heureusement je suis entourée et on me fait m’asseoir rapidement. Je demande une cuillère de miel tout de suite, et cela passe doucement. Plus de peur que de mal bien sûr, rien de bien méchant, une petite chute de tension rien de plus.
-600 gr sur la balance, la perte de poids commence à être plus réduite. Si la perte de poids s’arrête, c’est que le moment est vraiment venu d’arrêter le jeûne.
Je me prépare gaiement mon goûter qui se compose comme suit : 3 pruneaux accompagnés de 2 cuillères à soupe de graines de lin dans de l’eau. Ce goûter très spécifique est fait pour relancer doucement mais sûrement le transit qui est à l’arrêt depuis 6 jours. J’enchaîne avec le trempage de plusieurs types de graines germées pour la semaine prochaine, afin de m’aider à récupérer plus vite grâce à leur richesse en nutriments.
Quand arrive l’heure du goûter, je déguste mon encas en mâchant longuement chaque bouchée. En effet pour bénéficier des nutriments des graines de lin, elles doivent être broyées, sinon les sucs gastriques n’arriveront pas à entamer leur coque. J’ai bien l’intention de ne pas perdre une miette de ce curieux mélange. Je prolonge donc le plaisir de mâcher enfin quelque chose… action que je n’ai pas faite depuis 1 semaine. J’ai la nette sensation que le creux que j’ai dans l’estomac n’est plus, et cela est particulièrement apaisant.
Alors bien sûr, cela ne change pas le rythme de ma fin de journée, je suis toujours ralentie mais fière d’être arrivée au bout de ce défi. Mon assiette du soir se compose de pommes de terre et de fenouil vapeur, nappés d’huile de colza et saupoudrés de sel fou et de graines de lin et sésame moulues. Je me régale ! Partager un repas avec les miens tout simplement, un moment simple et pourtant je l’apprécie à sa juste valeur, un sourire aux lèvres.
Le jour d'après : Journal d’une jeûneuse « at home »
Après une nuit décousue entre tempête et chat miaulant à tue-tête, j’ouvre les yeux sur le jour d’après. Mon jeûne est terminé, mais le processus n’est pas encore clos. Je teste mes articulations des mains, mes pouces et mes annulaires se plient sans douleur, pas de dérouillage difficile, curieuse sensation… Pourvu que ça dure !
Je prends mon temps malgré tout, les maigres repas que j’ai fait hier ne sont pas encore suffisants pour retrouver toute mon énergie. D’ailleurs, certains expérimentent pendant leur jeûne un regain de vitalité… Ce ne sera pas encore pour cette fois, peut-être l’année prochaine.
Pas de perte de poids aujourd’hui ! Mon petit déjeuner se compose d’une infusion de citron et de pruneaux trempés avec des graines de lin. Quelques gaz m’informent que mes intestins se sont remis en route. J’arrive aujourd’hui à mener toutes mes tâches les unes après les autres sans pause, ménage, cuisine, écriture… Je me sens bien mieux, c’est net ! L’année dernière, j’avais mis 2 jours à retrouver un tant soit peu de vitalité. Ma fatigue de l’époque était bien ancrée.
Pour le déjeuner, je dois me contenter de légumes, chou de Bruxelles, que j’agrémente de quinoa cuit dans un reste de cuisson assaisonné au chorizo. Comment en avoir le goût sans en manger ! Effectivement en retour de jeûne, il faut laisser le corps reprendre doucement son rythme en ne lui apportant majoritairement que des légumes, un ou 2 fruits, et des amandes. Les 2 jours suivants, je pourrais réintroduire un œuf, puis des légumineuses, avant de revenir à mon rythme à une alimentation « normale ».
Pour conclure, cette 2ème expérience confirme l’idée que tous les jeûnes sont différents. Selon l’environnement, la vitalité, les symptômes… ces jours seront vécus bien différemment. On ressent cependant à chaque fois, de la fierté, de la confiance en soi, et la sensation de mieux se connaître, d’avoir repoussé ses limites, celles que l’on pensait trop difficiles à bouger. C’est une expérience riche que j’ai souhaité partager avec vous.
Si vous avez envie d’en faire autant, je serais ravie de vous lire ! Naturellement vôtre…
Note : Une séance de réflexologie ne remplace pas une consultation chez un médecin. Vérifier avec lui que vos symptômes ne soient associés à une pathologie.
La réflexologie ne se substitue pas à la médecine conventionnée.
Le réflexologue ne peut pas faire un diagnostic, modifier un traitement ou participer à une décision thérapeutique.
Conformément à la loi, la pratique de la réflexologie ne peut être en aucun cas assimilée à des soins médicaux ou de kinésithérapie, mais à une technique de bien être par la relaxation physique et la détente libératrice de stress. (Loi du 30.04.1946, décret 60669 de l’article l.489 et de l’arrêté du 8.10.1996.)