Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un des troubles du neurodéveloppement les plus courants chez les enfants. Il se caractérise par des difficultés d’attention, une impulsivité et une hyperactivité, pouvant impacter le quotidien de l’enfant ainsi que celui de sa famille.
Bien que la solution du psychostimulant soit parfois inévitable et salvatrice, des solutions complémentaires existent. L’approche nutritionnelle de la naturopathie permet de s’assurer des apports suffisants pour nourrir le système nerveux, le réguler telles que la naturopathie et la réflexologie existent.
Comment soutenir les enfants atteints de TDAH et améliorer leur bien-être global, et ainsi soulager les familles ?
Mon enfant est-il TDAH ?
Les trois grands types de symptômes du TDAH sont les suivants :
- Inattention (grande distractibilité, difficulté à se concentrer) ;
- Impulsivité (difficulté à attendre, impatience) ;
- Hyperactivité (agitation incessante, besoin de bouger).
En plus de ces 3 aspects, la dysrégulation émotionnelle est un aspect supplémentaire particulièrement difficile pour évoluer dans les interactions sociales.
Le TDAH affecte environ 5 à 10 % des enfants dans le monde, et ses symptômes peuvent persister à l’adolescence et à l’âge adulte. Les enfants atteints de TDAH peuvent rencontrer des difficultés dans leurs relations sociales, leur performance scolaire, et leur gestion des émotions. Ils sont souvent confrontés à des défis qui peuvent entraîner une bonne dose de stress émotionnel tant pour eux que pour leurs familles. Ces enfants perdent peu à peu confiance en eux et en l’autre, quotidiennement repris, écarté, voire puni, harcelé et exclu à cause de leurs difficultés à s’autoréguler.
Ce trouble commence aujourd’hui à être de plus en plus reconnu malgré un diagnostic souvent long et complexe à poser. Il ne s’agit pas d’une pathologie que l’on peut identifier grâce à un quelconque examen médical. Une batterie de tests, questionnaires qui seront menés par plusieurs spécialistes évalués par un neuropsychologue, puis validés par un pédo psychiatre, pourra apporter une réponse à l’incompréhension des parents et soulager les enfants de leur culpabilité.
Et après le diagnostic, on fait quoi ?
La médecine conventionnée apporte un large panel de réponses possibles ; une prise en charge plurielle faite de :
- Rééducations (orthophonie, psychomotricité)
- Psychothérapies (thérapies comportementales et cognitives, thérapies individuelles ou de groupes).
- Aménagements scolaires
- Traitement médicamenteux éventuels
Malheureusement, comme tout syndrome ou trouble, les années filent vite : après l’attente du diagnostic, il y a celle des rendez-vous avec les bons thérapeutes. Et pendant la famille et l’enfant sont en souffrance.
L’approche naturopathique, un accompagnement complémentaire
La naturopathie est une approche holistique qui vise à rééquilibrer l’organisme grâce à des moyens naturels. Elle prend en compte l’individu dans sa globalité, en considérant ses besoins physiques, émotionnels et mentaux.
Par une alimentation équilibrée
Une alimentation riche en nutriments essentiels joue un rôle crucial dans la gestion du TDAH en soutenant la santé cognitive :
- Un régime riche en oméga-3 : Les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras, les noix et les graines de lin, sont essentiels au bon développement du cerveau.
- Réduction des sucres raffinés et des additifs : Les colorants, conservateurs et sucres raffinés peuvent avoir un impact négatif sur le comportement des enfants. Limiter ces substances peut contribuer à une meilleure gestion des symptômes.
- Aliments riches en nutriments : Les fruits, légumes, céréales complètes et protéines maigres fournissent les nutriments nécessaires au bon fonctionnement du cerveau. Les vitamines B, présentes dans les légumes verts, les céréales complètes et les légumineuses, sont essentielles au bon fonctionnement du système nerveux. De plus, certains minéraux comme le magnésium et le zinc ont également démontré leur efficacité pour réduire les symptômes du TDAH.
Une alimentation saine et équilibrée constitue une base solide pour accompagner dans la durée les enfants TDAH, en restaurant la flore intestinale et en réparant la porosité intestinale. Soit le rééquilibrage alimentaire sera suffisant à lui seul, sinon, un protocole peut être mis en place afin de rétablir un bon système digestif plus rapidement.
L’anxiété souvent sous-jacente au TDAH
La gestion du stress est essentielle pour les enfants atteints de TDAH, car ce dernier peut en aggraver les symptômes. Il faut alors trouver les bons outils en fonction de l’âge et des préférences de chaque enfant :
- Techniques de relaxation : La méditation, le yoga et la respiration profonde peuvent aider à calmer l’esprit et à améliorer la concentration. En intégrant ces pratiques dans leur routine quotidienne, cela les aide à abaisser leur stress et à améliorer leur concentration.
- Activités physiques : BOUGER ! L’exercice régulier est un excellent moyen de libérer l’énergie accumulée et de réduire l’hyperactivité. Si vous le pouvez, proposez à votre enfant de régulières activités même courtes pour leur permettre de brûler leur énergie débordante. En extérieur c’est encore mieux !
- Même si l’activité ne dure que 15 ou 30 min, elle fera baisser la pression et l’excitation latente de votre enfant.
Via des compléments alimentaires
Au début du rééquilibrage alimentaire, il est parfois nécessaire de pallier aux manque de nutriments essentiels en intégrant certains compléments alimentaires pour soutenir le système nerveux et améliorer la concentration. Des éléments tels que le magnésium, le zinc, et certaines vitamines du groupe B peuvent être bénéfiques. Toutefois, il est crucial de consulter un professionnel avant de commencer tout complémentation.
Certaines plantes médicinales permettent d’améliorer le sommeil. D’autres peuvent aider à réduire l’agitation et favoriser un apaisement émotionnel. Sous forme d’infusion, de poudre ou en liquide, le Tilleul, la Mélisse ou la Rhodiole sont des plantes à étudier avec un thérapeute pour une approche individualisée.
Ne pas rester seul.e, se faire aider dans sa parentalité
Ne passez pas à côté du soutien d’un collectif de parents !
Des associations existent sur le territoire et peuvent vous aider, vous soutenir dans ce parcours. Elles proposent des formations parentales (Programme d’entraînement aux habiletés parentales de Barkley) pour aider les parents à mieux comprendre le TDAH et à mieux s’adapter à leurs enfants à la maison. Elles connaissent les professionnels et leur expérience offre un soutien et une écoute active aux parents en difficulté.
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Sans oublier les « petits » à-côtés…
Je vais enfoncer une porte ouverte mais, les écrans si addictifs, sont à proposer avec parcimonie à cause notamment de leur effet rebond quand ils s’éteignent. Ils sont une stimulation sensorielle inutile surtout en fin de journée pour ces enfants déjà difficiles à canaliser.
Pour favoriser la concentration pendant les devoirs scolaires par exemple, rien de tel qu’un concerto pour violon de Mozart. La musique classique augmente la plasticité du cerveau et apaise, alors pensez-y.
L’embryologie nous enseigne que la peau et le système nerveux sont issus de l’ectoderme et sont donc en lien depuis leur construction. Quelle meilleure façon d’apaiser le système nerveux (anxiété, excitation…) que le toucher ? Le massage, la réflexologie par vos soins ou ceux d’un thérapeute sauront trouver un chemin pour détendre enfants et parents. Si votre enfant est d’accord, un rituel au coucher sur les pieds, le ventre ou le crâne saura lui apporter un apaisement avant le sommeil.
La réflexologie ERVÉ que je pratique réactive la circulation énergétique et permet l’évacuation de ces toxines nocives pour l’organisme et le fonctionnement des organes. Cette pratique permet d’abaisser l’anxiété, d’améliorer le sommeil et apaise le mental. Elle peut être un accompagnement complémentaire efficace dans l’aventure du parent d’un enfant TDAH.
Si vous souhaitez en savoir plus, ou si vous hésitez encore, pensez à prendre rendez-vous pour un appel gratuit. Nous en parlerons ensemble.
Note : Une séance de réflexologie ne remplace pas une consultation chez un médecin. Vérifier avec lui que vos symptômes ne soient associés à une pathologie.
La réflexologie ne se substitue pas à la médecine conventionnée.
Le réflexologue ne peut pas faire un diagnostic, modifier un traitement ou participer à une décision thérapeutique.
Conformément à la loi, la pratique de la réflexologie ne peut être en aucun cas assimilée à des soins médicaux ou de kinésithérapie, mais à une technique de bien être par la relaxation physique et la détente libératrice de stress. (Loi du 30.04.1946, décret 60669 de l’article l.489 et de l’arrêté du 8.10.1996.)
